Dompter le cerf-volant

Depuis fin 2021, Porsche sponsorise le prestigieux concours Red Bull King of the Air et coopère avec la marque de kitesurf mondialement connue Duotone. Avec Liam Whaley et Rita Arnaus, le constructeur de voitures de sport de Stuttgart a rallié deux athlètes professionnels pour représenter ce sport. 

Avec ses partenaires, Porsche souhaite contribuer au développement du kitesurf et faire sentir encore plus ce qu’il a de fascinant. « Nous voulons soutenir des compétitions professionnelles, des fabricants et des sportifs ambitieux. En même temps, le kitesurf renferme à nos yeux un grand potentiel pour collaborer avec des marques attrayantes et toucher de nouveaux groupes cibles », explique Robert Ader, responsable marketing de Porsche AG. On succombe vite à l’attrait de ce sport : les kitesurfeurs vont là où le vent les attire et décollent littéralement pour exécuter des sauts à couper le souffle. Cette liberté donne des ailes, sur terre comme sur l’eau. Les planches de surf foil glissent en silence sur l’eau à une vitesse folle, l’aileron long et étroit fend l’eau avec une précision chirurgicale. Partout, ce ne sont que visages radieux. Le plaisir de la glisse à l’état pur. 

Elle inclut le réglage intelligent des amortisseurs PASM et un châssis surbaissé de 15 millimètres. Un réglage exclusif, des stabilisateurs plus rigides sur l’essieu avant et des roues de 20 pouces, de série, assurent encore plus de dynamique en virage. Autrement dit, le Macan T exploite à merveille l’avantage de poids de son quatre-cylindres. Il braque encore plus fermement et défie les lois de la physique, il incline encore moins vers l’extérieur du virage.

Le T escalade vigoureusement les routes étroites du col du Julier. Le moteur deux litres turbo (Macan T: Consommation de carburant en cycle mixte (WLTP) 10,7 – 10,1 l/100 km, Émissions de CO₂ en cycle mixte (WLTP) 242 – 229 g/km) essence aime être sollicité. Les changements de vitesse sont assurés par la boîte à double embrayage PDK à 7 rapports, de série. Particularité du Macan Touring, l’avant, les rétroviseurs extérieurs, les déflecteurs latéraux, le becquet de toit et les lettrages resplendissent d’un beau gris agate métallisé. Cette couleur sobre illumine même les roues.

Petit picotement au ventre. 265 ch et un couple de 400 Nm sur l’asphalte sont une véritable expérience, comme un vent de force trois à cinq sur l’eau. Le record de vitesse en kitesurf est de 107,36 km/h. Le T atteint une vitesse de pointe de 232 km/h, mais facilite bien sûr la tâche de son pilote.

Sous sa forme actuelle, le kitesurf n’est apparu qu’au milieu des années 1990. À l’époque, il y a une bonne trentaine d’années, c’est le Porsche Boxster qui a donné un nouveau souffle à Zuffenhausen. Le triomphe du kitesurf, tout comme celui du Boxster, s’est étendu à toutes les couches de la société. En Suisse, au Brésil, en Afrique du Sud, en Australie. Sur les côtes, mais aussi sur les lacs et les rivières, partout, les kitesurfeurs filent sur l’eau avec leurs cerfs-volants multicolores. La souplesse assurée par l’équipement compact et léger rend ce sport absolument unique. En un rien de temps, l’aile gonflable, la planche et les autres accessoires se rangent dans le coffre de 458 litres du Macan T. 

Pour le moment, le calme d’avant la tempête règne encore. Ce jour-là, les courants thermiques en provenance du massif de Maloja se font un peu attendre. Sur la prairie de kitesurf qui borde le lac, les cerfs-volants multicolores sont alignés, attendant d’être utilisés. Les discussions vont bon train. On interroge les échelles de Beaufort et les cartes météo, on observe les formations nuageuses. Et puis soudain, le vent se lève, la surface de l’eau commence à friser. Le claquement des cerfs-volants happés par le vent s’intensifie. La tension monte. Il est là. Il y a de l’adrénaline dans l’air. On sent l’appel de l’apesanteur.

Le kite sollicite le corps entier : tandis que les mains et les bras pilotent l’aile, les muscles du torse et du tronc doivent constamment maintenir la force de traction. Les muscles des hanches et des jambes contrôlent la planche. Pour pratiquer le kite, il faut donc de la force, mais aussi une maîtrise absolue du corps et une bonne dose de doigté, car même de petits changements de direction de la planche ou de l’aile ont des conséquences majeures.