Pointes d’élégance
Porsche en France – Rencontre avec Vanessa Feuillatte : Première danseuse à l’Opéra de Bordeaux, Vanessa Feuillatte est une artiste aux multiples facettes. À côté de sa carrière, elle gère une académie de danse, est engagée dans la vie associative et ne cache pas sa fascination pour Porsche.
Se déplacer sans bruit, avec élégance, en donnant l’impression de seulement effleurer le sol. S’il fallait trouver un point commun entre la danse classique et le Taycan, ce serait certainement celui-là. Pourtant, il y a mieux : un lien, qui lui n’a rien de commun, entre deux univers qui semblent appartenir à des galaxies différentes. Ce lien, c’est Vanessa Feuillatte. La première danseuse de l’Opéra de Bordeaux entretient avec Porsche une relation particulière. Relation placée sous le signe de la passion, qui guide cette artiste singulière à travers sa vie et sa carrière.
Le Taycan est garé devant l’académie Vanessa Feuillatte. Au quotidien, Vanessa ne roule pas en Porsche. Sa famille en a possédé une, une 911 SC qu’elle utilisait parfois le week-end et les vacances, uniquement pour le plaisir. Mais l’arrivée dans la gamme d’un modèle 100 % électrique a éveillé sa curiosité. « Je me sens très concernée par le réchauffement climatique et les enjeux environnementaux. L’évolution des mobilités est un défi majeur de notre siècle. Mais je sais que c’est face aux difficultés que l’humain se surpasse et trouve des solutions. C’est vrai dans mon métier, comme en automobile. »
« Une ballerine dissimule sous des lignes harmonieuses l’explosivité d’un corps d’athlète. Le Taycan aussi. »
Vanessa Feuillatte
Premier contact avec le Taycan. « Je suis complètement fan du design Porsche. Comme pour une ballerine, il y a la nécessité de l’élégance, de proposer des lignes fluides et harmonieuses qui dissimulent en fait l’explosivité d’un corps d’athlète. C’est à ça que me fait penser le style du Taycan ». Vanessa se glisse dans le siège baquet avec une délicatesse qui n’appartient certainement qu’aux danseuses. Le Taycan peut paraître éloigné de la 911 SC et pourtant, immédiatement revient à l’esprit de Vanessa l’odeur Porsche. Inutile, également, de lui rappeler que le contact se met à gauche du volant, elle a déjà appuyé sur le bouton du démarreur…
La façade blanche aux lettres d’or de l’académie disparaît dans le rétroviseur. Ce projet d’académie, Vanessa l’a réalisé presque par hasard. « Une école de danse était en faillite à côté de chez moi. Par curiosité, je suis allée voir et je suis tombée sous le charme de l’endroit. J’ai ouvert en 2016 et il y a aujourd’hui 700 élèves. Comme la carrière d’une danseuse se termine à 42 ans, c’est aussi une bonne façon de préparer l’avenir. C’est un lieu dans lequel je transmets ma passion aux jeunes générations tout en invitant des artistes de renom pour provoquer des rencontres. J’ai également un engagement associatif auquel je tiens beaucoup. J’ai créé Cœur d’étoile pour mettre la danse au service des autres et l’amener dans les quartiers dits défavorisés. »
La berline sportive se faufile dans les étroites ruelles de Bordeaux, la ville d’adoption de Vanessa. « Je me suis installée à Bordeaux à 17 ans lorsque je suis entrée à l’Opéra. Entre 11 et 15 ans, j’étais à l’Opéra de Paris jusqu’à ce que je le quitte avec beaucoup d’amertume. Je n’acceptais plus de rentrer dans le moule qu’on m’imposait ! » L’adolescente d’alors se pose des questions sur son avenir mais pas par manque d’opportunités. Peut-être au contraire parce qu’elle en avait trop.
« Faire toujours mieux. »
À la veille de sa majorité, elle reçoit ainsi des propositions du New York City Ballet, de celui de Londres et peut même intégrer les cours Florent, elle qui est, aussi, passionnée de théâtre et de cinéma ! Mais son choix se porte finalement sur l’Opéra de Bordeaux, où elle a aujourd’hui le titre de première danseuse.
Vanessa immobilise le Taycan devant le « miroir d’eau », cette grande esplanade qui se couvre d’une fine pellicule d’eau pour offrir un saisissant jeu de reflets avec la place de la Bourse. Les badauds y voient l’occasion d’un post Instagram, Vanessa une scène urbaine onirique. Pieds nus, en robe de satin, elle esquisse des pas de danse devant des promeneurs médusés… et ravis d’avoir capté une scène rarissime, si ce n’est unique. « Je danse 6 à 7 heures par jour, du lundi au vendredi, sans compter les spectacles en soirée pendant la saison. » Une passion pour la danse dévorante et pourtant, aujourd’hui, Vanessa n’a qu’une idée en tête : remonter dans le Taycan !
« J’adore les voitures. J’ai été bercée par l’art et la culture avec les femmes de ma famille, et par l’automobile grâce à mon papa et mes grands-pères. Ils ont toujours entretenu une passion pour les belles mécaniques, qu’elles soient d’exception, comme Porsche, ou plus populaires avec des marques comme Peugeot ou Renault. Quant à moi, c’est sur une Méhari que j’ai fait mes premiers tours de roues, à 10 ans dans une forêt en Sologne ! » Un héritage familial qui fait briller ses yeux lorsqu’elle est au volant du Taycan.
Contrairement à l’image surannée que peut évoquer la danse classique, Vanessa est non seulement bien dans son époque mais travaille pour faire progresser son art et la connaissance du corps. « Je mène avec mon équipe médicale et de préparation physique des recherches sur un entraînement spécifique qui vise à optimiser la force centrale pour atténuer les efforts sur d’autres parties du corps, notamment les jambes. Je réfléchis à l’optimisation de la puissance de mon moteur, pour consommer moins tout en faisant plus : j’imagine que c’est ce qu’a fait Porsche avec le Taycan ! »
La Porsche dont Vanessa rêve aujourd’hui ne sera pas destinée à une utilisation sportive. Pas plus que familiale. Avec ses quatre enfants – ce qui n’est pas commun pour une danseuse – même le Taycan n’est pas assez accueillant. « J’aimerais trouver une 911 Carrera 3.2 Cabriolet. Je rêve de partir en Italie et de parcourir les routes au milieu des vignes en Toscane, les cheveux au vent ». Mais entre l’entraînement, les répétitions, les spectacles, l’académie, les actions associatives et sa vie de famille… ce n’est pas de rêves dont manque Vanessa mais de temps.
Les quais sont désormais derrière, le Taycan approche du Grand Théâtre, l’Opéra National de Bordeaux. C’est dans ce temple de la danse classique qu’elle interprète les incontournables du répertoire – Roméo et Juliette, Cendrillon, Casse-Noisette … – mais aussi des œuvres contemporaines. Si elle devait trouver un mot commun à la danse classique et à Porsche, ce serait « excellence ». « Dans notre société, c’est malheureusement trop souvent interprété comme un synonyme d’élitisme, ce qui est une grande erreur. L’excellence, c’est surtout aller au bout de soi dans la quête d’un travail parfaitement accompli et de donner avec générosité tout ce que l’on peut consacrer à une cause ou une mission. »
« J'aime que le Taycan invente l'avenir tout en respectant l'héritage Porsche. »
Imaginer la sportive de demain, performante et efficiente, tout en respectant l’héritage et les traditions, sans oublier de faire rêver : c’est le défi relevé par Porsche avec le Taycan. Encore un point commun avec Vanessa. À force de travail, de persévérance et de quête de la perfection, elle brille dans son art et le fait évoluer. Cela tout en restant dans le respect des us et coutumes qui régissent la danse classique depuis toujours et avec l’objectif ultime de faire rêver ceux qui assistent à ses représentations… Le Taycan, lui, a fait rêver celle qui fait rêver.
Consommation et émissions
718 Cayman GT4 RS
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13,0 l/100 km
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295 g/km
911 Dakar
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11,3 l/100 km
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256 g/km
Taycan 4S (2023)
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0 g/km
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24,1 – 19,8 kWh/100 km
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370 – 510 km